Liste
des plantes soumises à ce contrôle
Essai de détection d’anomalies géographiques au moyen de la
flore probable
En botanique, lorsque l’on cherche à
cartographier des stations, les occasions d’introduire des erreurs numériques
dans les coordonnées géographiques ou les codes des communes, sont très
nombreuses. Dans un premier temps, la relecture des données permet de corriger les
erreurs de typographie ou de cadrage (ou de colonage). De plus des cartes
préliminaires peuvent faire apparaître des erreurs grossières telles que les
stations qui dépassent les limites autorisées, départements ou frontières
terrestres ou maritimes.
D’autres types d’erreurs peuvent être prévus et
détectés de façon systématique lorsque l’on introduit simultanément deux types
de données, les coordonnées géographiques et les numéros des communes. Il
suffit de mesurer l’écart entre la station et le centre de la commune :
dès que cet écart en longitude ou en latitude dépasse un certain seuil la
station incriminée est signalée.
Sont exclues de ce test les stations qui ne
disposent que d’un type de données géographiques, coordonnées ou nom de la
commune. C’est le cas général pour les stations effectuées dans les régions
limitrophes de
Une nouvelle perspective de détection des anomalies
géographiques est apparue avec la flore probable. En effet, cette dernière ne
tient aucunement compte de la localisation d’une plante donnée mais de toutes celles
qui contribuent à la localisation de cette flore. Si une de ces plantes
comporte une anomalie de répartition, celle-ci a plus de chances d’apparaître
sur une carte de la flore probable que sur celle de la flore observée. La liste
des stations extrêmes par rapport au centre de la répartition d’une plante est
présentée et permet d’accéder directement au relevé correspondant dans lequel
se trouve peut-être l’explication de l’erreur.