Liste des plantes soumises à ce contrôle

 

Essai de détection d’anomalies géographiques au moyen de la flore probable

 

En botanique, lorsque l’on cherche à cartographier des stations, les occasions d’introduire des erreurs numériques dans les coordonnées géographiques ou les codes des communes, sont très nombreuses. Dans un premier temps, la relecture des données permet de corriger les erreurs de typographie ou de cadrage (ou de colonage). De plus des cartes préliminaires peuvent faire apparaître des erreurs grossières telles que les stations qui dépassent les limites autorisées, départements ou frontières terrestres ou maritimes.

 

D’autres types d’erreurs peuvent être prévus et détectés de façon systématique lorsque l’on introduit simultanément deux types de données, les coordonnées géographiques et les numéros des communes. Il suffit de mesurer l’écart entre la station et le centre de la commune : dès que cet écart en longitude ou en latitude dépasse un certain seuil la station incriminée est signalée.

 

Sont exclues de ce test les stations qui ne disposent que d’un type de données géographiques, coordonnées ou nom de la commune. C’est le cas général pour les stations effectuées dans les régions limitrophes de la France, Belgique, Allemagne, Suisse, Italie ou Espagne ou même en France lorsque les indications de localisation sont insuffisantes.

 

Une nouvelle perspective de détection des anomalies géographiques est apparue avec la flore probable. En effet, cette dernière ne tient aucunement compte de la localisation d’une plante donnée mais de toutes celles qui contribuent à la localisation de cette flore. Si une de ces plantes comporte une anomalie de répartition, celle-ci a plus de chances d’apparaître sur une carte de la flore probable que sur celle de la flore observée. La liste des stations extrêmes par rapport au centre de la répartition d’une plante est présentée et permet d’accéder directement au relevé correspondant dans lequel se trouve peut-être l’explication de l’erreur.