Comparaison des répartitions et des plantes écologiquement similaires

à trois époques de la banque SOPHY

mars 2012

Depuis le début des années 2000 le stockage de résultats très volumineux a été rendu possible avec l’apparition de disques durs de plus en plus performants. C’est pourquoi désormais nous sommes en mesure de pouvoir comparer certains de ces résultats obtenus en 2002, 2006 et 2012.

Il s’agit de montrer à la fois l’évolution de la banque et l’amélioration éventuelle de l’étalonnage socio-écologique des plantes en comparant certains types de résultats. Tout d’abord, examinons l’évolution de la banque en termes quantitatifs. Le tableau ci-dessous y répond.

	2002	2006	2012
Nombre de relevés	148.000	178.000	210.000
Nb. de stations localisées	127.000	158.000	191.000
Nb. d’observations	3.100.000	3.500.000	4.100.000
Sources bibliographiques
informatisées	2.280	2.850	3.400
rassemblées	3.041	3.410	3.900
Nombre de plantes
Taxons	3.816	4.178	4.781
Pasa	5.273	6.759	8.056

Note : les PASA (acronyme de « Plantes à seuil d’abondance ») comportent pour un taxon donné d’une part la « plante quelle que soit son abondance » (constituée par toutes les observations du taxon) et d’autre part le ou les sous ensembles de la même « plante ayant une abondance supérieure à un seuil ». Le Pasa « présent » inclus toutes les observations du Pasa abondant. La distinction des Pasa abondants a pour but d’intégrer l’abondance dans les calculs, puisque depuis les années « 75 » nous avons montré qu’une plante, lorsqu’elle est abondante, est plus indicatrice de variables climatiques puis, plus tard qu’elle est capable de discriminer des mésotypes (types de milieux établis numériquement). Pour distinguer un Pasa présent d’un Pasa abondant on indique après le binome latin les valeurs minimales et maximales des abondances atteintes par chaque Pasa (la valeur maximale restant la même).

Ensuite, examinons sur quels types de résultats repose la comparaison aux différentes époques. Ce sont des résultats cartographiques (flore observée et flore probable) et des résultats portant sur la liste des plantes socio-écologiquement similaires. Comme le nombre de taxons ne cesse d’augmenter d’une époque à l’autre, certains résultats sont tronqués, d’autres ont été « égarés » (non sauvegardés). Au total, environ 3.700 fiches de comparaison sont présentées. L’ensemble des résultats est accessible au moyen de la liste des taxons ou même à partir des plantes socio-écologiquement similaires d’un taxon donné, lorsqu’elles sont munies d’un lien.

Chaque fiche comporte le nom du taxon et le bilan de ses observations, lorsqu’elles sont disponibles, bilan concernant le nombre de relevés, leur effectif dans les quadrats d’environ 1km2 (un centigrade en longitude et en latitude), et le nombre de ses co-occurrentes (plantes qui accompagnent le taxon considéré).

En premier lieu, les cartes de la flore observée montrent une grande stabilité d’une époque à l’autre, dès lors que l’effectif des observations est suffisamment élevé. Il en est de même pour la flore probable. La comparaison de ces deux types de cartes permet de suggérer pour le moins des contrôles de pertinence des données initiales, concernant soit les coordonnées des stations incriminées, soit les codages des plantes observées, soit de ceux d’une plante hautement improbable.

En second lieu, les listes des plantes socio-écologiquement similaires montrent également une bonne stabilité pour la même raison que celle citée précédemment. Les couleurs bleu ou vert correspondent à un lien vers un autre taxon. Les lignes laissées en noir sont les Pasa abondants, généralement dépourvus liens. Les lignes vertes correspondent à des taxons qui n’étaient pas présents dans la banque en 2002 par rapport à 2006 (ou inversement), ainsi qu’entre 2002 et 2012.

Légende :

PDI Pouvoir discriminant (entre 0.00 et 1.00)

PASA Numéro du PASA

NUTX Numéro du taxon

FRP Fréquence de la plante dans les relevés

FRQ Fréquence de la plante dans les quadrats

COOC Nombre de co-occurrentes