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Classification socioécologique des relevés de Corse

Novembre 2009

 

 

La Corse est sur le plan phytosociologique un territoire original qui se distingue de ses voisins par son insularité et son histoire. Elle a fait l’objet de nombreux travaux publiés dont une bonne partie (181 publications) a été informatisée. C’est pourquoi nous avons choisi cet espace pour donner une vue d’ensemble de sa végétation par un traitement numérique de type phytosocioécologique.

 

 

 

Données

 

La classification socioécologique des relevés de Corse porte sur 8865 relevés qui comportent au moins 2 plantes. Comme dans la classification précédente portant sur la France entière, chaque relevé est caractérisé par 7905 fidélités moyennes.

 

Méthodes

 

La méthode de classification est toujours une classification ascendante hiérarchique (WPGM =  weighted pair group method).

 

La classification de ces 8865 relevés est réalisée en moins d’une demi journée ce qui permet de la recommencer sans trop de perte de temps.

 

Résultats

 

Différents programmes de gestion sont mis en œuvre pour produire le dendrogramme complet, pour le découper à différents niveaux, caractériser les groupes, les localiser sur des cartons géographiques, établir la liste des plantes discriminantes ainsi que la liste des plantes du groupe, etc. Successivement, 332 groupes hiérarchisés sont présentés.

 

Ces divers renseignements sont utilisés pour interpréter les résultats c’est-à-dire, dénommer et décrire chaque groupe que l’on appelle désormais des mésotypes (type de milieu).

 

Les différentes formes de présentation des résultats

 

1°) Chaque mésotype fait l’objet d’une fiche de présentation distincte comportant son numéro, ses caractéristiques numériques, son implantation géographique, sa gamme altitudinale, la liste des plantes discriminantes et des plantes les plus fréquentes, ainsi qu’un bilan quantifié montrant la diversité des appellations syntaxonomique présentées dans les publications.

 

2°) Comparaison des mésotypes jumeaux c’est-à-dire ceux issus de la division de leur mésotype hiérarchiquement supérieur, afin de souligner leurs similitudes et leurs différences. Chaque comparaison comporte les mêmes informations que les fiches mais les plantes discriminantes sont réparties en deux lots, celles qui diffèrent dans l’un ou l’autre mésotype et celles qui différencient quantitativement les mésotypes l’un de l’autre.

 

3°) L’appartenance d’une plante à un mésotype, qu’elle soit dans le mésotype ou simplement discriminante.

 

4°) Le dendrogramme complet.

 

Deux types de dendrogrammes montrant tous les relevés traités sont présentés : d’une part celui qui montre les noms des stations et leurs caractérisations chiffrées (numérotations diverses, effectifs, quartiles des altitudes notamment). D’autre part, le même graphique présentant les dénominations syntaxonomiques des groupements auxquels sont rattachés les relevés, tels qu’elles sont données dans les publications (à une certaine normalisation près, pour des raison de présentation).