Classification
socioécologique des relevés d’Alsace
Décembre 2009
L’Alsace est la région de France par laquelle nous avons
débuté la banque SOPHY et c’est également celle qui a fait l’objet d’un très
exhaustif échantillonnage aussi bien dans la région proprement dite mais aussi
dans les Vosges et de l’autre côté du Rhin, dans le Palatinat et
Données
La classification socioécologique des relevés d’Alsace porte sur 16845 relevés qui comportent au moins 3 plantes. Suite à l’adjonction de nouvelles données chaque relevé est caractérisé par 7929 fidélités moyennes. Néanmoins, la chaîne des calculs reste globalement la même.
Méthodes
La méthode de classification est toujours une classification ascendante hiérarchique (WPGM = weighted pair group method).
La classification de ces 16845 relevés est réalisée en 26 heures à raison de près de 20.000.000 d’écarts à 7929 valeurs à l’heure (environ 5600 à la seconde).
Résultats
Différents programmes de gestion sont mis en œuvre pour produire le dendrogramme complet, pour le découper à différents niveaux, caractériser les groupes, les localiser sur des cartons géographiques, établir la liste des plantes discriminantes ainsi que la liste des plantes du groupe, etc. Successivement, 634 groupes hiérarchisés sont présentés.
Ces divers renseignements sont utilisés pour interpréter les résultats c’est-à-dire, dénommer et décrire chaque groupe que l’on appelle désormais des mésotypes (type de milieu).
Les différentes
formes de présentation des résultats
1°) Chaque mésotype fait l’objet d’une fiche de présentation distincte comportant son numéro, ses caractéristiques numériques, son implantation géographique, sa gamme altitudinale, la liste des plantes discriminantes et des plantes les plus fréquentes, ainsi qu’un bilan quantifié montrant la diversité des appellations syntaxonomiques présentées dans les publications. Il est possible d’accéder à quelques exemples (734) de listes de relevés phytosociologiques réécrits « à la sauce » socioécologique.
2°) Comparaison des mésotypes jumeaux c’est-à-dire ceux issus de la division de leur mésotype hiérarchiquement supérieur, afin de souligner leurs similitudes et leurs différences. Chaque comparaison comporte les mêmes informations que les fiches mais les plantes discriminantes sont réparties en deux lots, celles qui diffèrent dans l’un ou l’autre mésotype et celles qui différencient quantitativement les mésotypes l’un de l’autre. Cette séparation en deux lots a notamment la particularité de montrer l’apport de l’abondance en écologie végétale. Dans certains cas en effet on peut observer la plante abondante dans le lot des différentielles alors que la même plante présente quelle que soit son abondance figure dans le lot des espèces communes.
3°) L’appartenance d’une plante à un mésotype, qu’elle soit dans le mésotype ou simplement discriminante.
4°) Le dendrogramme complet.
Deux types de dendrogrammes montrant tous les relevés traités sont présentés : d’une part celui qui montre les noms des stations, leurs caractérisations chiffrées (numérotations diverses, effectifs, quartiles des altitudes notamment). D’autre part, le même graphique présentant les dénominations syntaxonomiques des groupements auxquels sont rattachés les relevés, tels qu’elles sont données dans les publications (à une certaine normalisation près, pour des raisons de présentation), ainsi également que quelques relevés phytosociologiques réécrits socioécologiquement.